Le Réseau Hospitalier Namurois (RHN) active la phase 1B du plan d’urgence tel qu’établi par le Comité HTHC (Hospital & Transport Surge Capacity), ont communiqué ce vendredi les directions des six hôpitaux namurois.

Qu’est-ce qui a motivé cette décision?
« La capacité globale des lits prévus dans la phase 1A dédiés à l’accueil des patients Covid positif en unité de soins intensifs et en unité de soins conventionnels est en voie de saturation, et même dépassée dans certains hôpitaux », observent les hôpitaux. Ce qui est inquiétant, c’est que les cas graves de covid-19 sont plus nombreux aujourd’hui qu’en mars dernier. Ce qui est rassurant, c’est que les hôpitaux sont déjà passés par là et donc plus à même de leur fournir des soins plus adaptés.

La phase 1B, cela correspond à quoi, concrètement?
La phase 1B signifie que 50% des lits de soins intensifs et 4 fois ce nombre de lits en hospitalisation conventionnelle sont dédiés à la prise en charge de patients Covid-19. En conséquence, le Plan d’Urgence Hospitalier (PUH) repasse en phase active. Les dispositions seront prises au sein de chaque structure pour permettre le passage effectif de la phase 1A à la phase 1B durant la journée du lundi 19 octobre.

Cela veut-il dire que les rendez-vous et les opérations non urgentes seront à nouveau reportés?
On ne le sait pas encore. « Une réévaluation de la situation sera effectuée mardi afin de préciser le report éventuel d’interventions ou de consultations, et définir une politique commune de visites et d’accompagnement des patients , déclarent aujourd’hui les 6 directeur d’établissements d’une seule voix.

Le réseau hospitalier namurois, qu’est-ce que c’est exactement? Le RHN est le rapprochement de 3 pôles et comprend 6 hôpitaux en province de Namur dont le CHR Sambre et Meuse (Namur et Auvelais), le CHU UCL Namur (Dinant, Godinne et Salzinnes) et la clinique Saint-Luc (Bouge). Sans oublier les policliniques et centres médicaux d’Andenne, Auvelais, Ciney, Erpent, Gembloux, Givet, Namur et Perwez.